• Voici un siècle, dans son oeuvre en 4 volumes intitulée Histoire partiale, histoire vraie, l’historien Jean Guiraud, spécialiste de l’histoire de l’Église et professeur d’histoire et de géographie de l’Antiquité et du Moyen Âge à l’université de Besançon, dénonce les erreurs et mensonges historiques que renferment les manuels scolaires : l’Histoire la plus généralement admise enseigne selon lui ce qui est faux, et induit un désamour de notre passé doublé d’une haine de l’Ancien Régime, afin de mieux glorifier une République « donnant au monde la paix et la liberté ».

    Aperçu des méthodes visant à mutiler le Moyen Age et la féodalité...

     

     

    Pour Jean Guiraud, la plupart des faiseurs de manuels d’histoire pèchent par une instruction superficielle qui leur a dispensé « quelques clartés de tout » sans leur permettre de rien approfondir et étudier par eux-mêmes, leur donnant à la fois un simple vernis de culture et une foi imperturbable en leur modeste bagage scientifique, fait uniquement d’emprunts et de connaissances livresques.

    De là une facilité toute particulière à se lancer dans des inductions dont ils ne soupçonnent pas la témérité ou la fausseté, une tendance fâcheuse aux généralisations les plus aventureuses, fruit naturel d’esprits simplistes et niaisement sûrs d’eux-mêmes.

     

    Compilateurs sans originalité, ils manquent d’un sens critique qu’on n’a pas cultivé au contact des textes ; et ainsi, leur documentation est faite sans discernement, selon le hasard, ou, ce qui est encore plus grave, d’après les passions politiques et religieuses du jour.

    Sous leur plume se pressent les affirmations les plus fantastiques et les assertions les plus naïves, d’un pessimisme farouche, quand l’époque décrite a le malheur de leur déplaire, d’un optimisme rêveur et béat, lorsqu’elle a la bonne fortune de leur agréer.

     

    D’un côté, aucun trait pour corriger d’une teinte claire la noirceur du tableau ; de l’autre, aucune ombre pour souligner la splendeur de l’ensemble ; ici le noir est sans mélange ; là on nage en plein azur !

    Le Moyen Age représenté comme une époque de misère et de désespoir
    Notre historien prend l’exemple du célèbre manuel d’histoire de l’époque édité par la librairie Delaplane, signé J. Guiot — professeur d’école normale, directrice de l’école annexe à l’école normale d’Aix — et F. Mane — professeur de septième au lycée de Marseille.

     

    Voyez quelle sombre description elle nous trace du Moyen Age, nous dit Guiraud :

    Page 81, du Cours supérieur, elle noue parle d’une

    « Marseillaise du désespoir entonnée par cent mille affamés ».

     

    Quelle était cette Marseillaise, où a-t-elle été chantée, quels étaient ces cent mille affamés ? M. Mane ne nous le dit pas, pour une raison bien simple, c’est que cette Marseillaise n’a existé que dans son imagination de Marseillais et que ces cent mille affamés sont aussi réels que la sardine monumentale qui, toujours à Marseille, bouchait jadis l’entrée du Vieux Port !

    Page 35, du Cours moyen, Guiot et Mane nous décrivent la féodalité, « cette époque excessivement malheureuse..., cet affreux régime » où le seigneur est un guerrier brutal, cruel, ignorant (p. 36), foulant les moissons dorées (p. 37). Plus loin : « Le Moyen Age est l’époque des épouvantables famines ; alors sur les chemins les forts saisissent les faibles, les déchirent et les mangent ! Quelques-uns présentent un fruit à un enfant, ils l’attirent à l’écart pour le dévorer ! »

    Représentation du fléau de la famine au Moyen Age
    Représentation du fléau de la famine au Moyen Age

    Page 34, du Cours élémentaire, on lit : « Le seigneur est constamment en guerre, ses plaisirs sont cruels..., le Moyen Age est l’époque des affreuses famines : le paysan mange l’herbe des prairies, les forts saisissent les faibles, les déchirent et les dévorent..., bien peu d’enfants reçoivent l’instruction..., plaignons les écoliers ; ils sont constamment battus de verges (p. 35)...

     

    Que font ces enfants à l’école ? Tous pleurent ! »

     

    Et le résumé affirme gravement qu’ « au Moyen Age le sort du paysan est affreux : il vit dans l’épouvante et travaille gratuitement pour le seigneur..., dans les rares écoles les enfants sont constamment fouettés.

    Enfin le Cours préparatoire écrit (p. 30) : « Qu’il est triste le village d’il y a mille ans ! C’est la misère noire..., le paysan pleure et se désole à la vue du château qui lui rappelle qu’il est serf... Ses enfants ne lui appartiennent pas ; ils peuvent être vendus, le fils est séparé de son père, et la fille de sa mère. »

    A quel homme tant soit peu instruit, ou simplement à quel homme de bon sens fera-t-on admettre que les choses se passaient ainsi, « il y a mille ans » ? Dans quel pays, si déshérité qu’on le suppose, tous les enfants, sans exception, pleurent-ils dans les écoles, parce qu’ils sont sans cesse battus de verges ? Concevez-vous une école où le maître passe tout son temps — sans en distraire une minute — à fouetter les enfants et où tous les enfants sont uniquement occupés à pleurer ?

     

    Mais quand donc le maître enseignait-il ?

     

    Quand donc les enfants faisaient-ils leurs devoirs et récitaient-ils leurs leçons ?

     

    C’est ce que nous racontent Guiot et Mane : « tous les enfants pleurent..., parce qu’ils sont constamment battus de verges ! »

    Ce n’est pas de l’histoire de France, c’est plutôt une histoire de loup-garoudestinée à effrayer les petits enfants !

    A quel homme raisonnable fera-t-on croire que dans ce pays, que la poésie populaire du Moyen Age a appelé la « douce France », TOUS les paysans pleuraient devant le château du seigneur, comme leurs enfants sous le fouet du maître (que de larmes !), qu’ils ne se nourrissaient QUE D’HERBE et qu’ils étaient dépouillés de leurs fils vendus comme esclaves ?

     

    A qui fera-t-on croire que la France du Moyen Age était un pays de cannibales où les forts, au lieu de manger la viande des moutons ou des bœufs, absorbaient la chair des faibles, où, dès qu’un enfant sortait sur la route, on lui présentait une pomme pour l’attirer à l’écart, et le manger ! C’est là une histoire d’ogres et non une histoire de France !

    Remarquez d’ailleurs que les documents protestent contre les traits d’un pareil tableau. Nous avons des inventaires de granges, de fermes, de maisons de paysans au Moyen Age. Le dénombrement de leurs provisions nous prouve qu’ils vivaient non d’herbe — à moins que ce ne fût, comme de nos jours, de la salade ! — mais de viande de mouton et de porc — plus rarement de bœuf — de veau quand on était malade, de salaisons, de poissons frais ou salés, et de légumes.

    Nous avons plusieurs lois des empereurs chrétiens du IVe siècle interdisant formellement de séparer un esclave de sa femme et de ses enfants.

     

    Quant à la famille du serf, un tout petit raisonnement aurait prouvé à Guiot et Mane qu’elle ne pouvait pas être dispersée par le seigneur, puisqu’elle était attachée à la glèbe, et que, par conséquent, s’il ne lui était pas permis de quitter la terre où elle vivait, on n’avait pas non plus le droit de l’en détacher, et d’en vendre isolément les membres.

    Enfin, M. Luchaire, professeur à la Sorbonne et membre de l’Institut, déclare avec raison dans la grande Histoire de France de Lavisse, qu’à la fin du XIIe siècle, c’est-à-dire en pleine féodalité, il n’y avait que peu de serfs et qu’en tout cas, ils ne devaient pas tout leur travail au seigneur.

     

    « On constate qu’au début du XIIIe siècle, les affranchissements individuels ou collectifs ont diminué beaucoup le nombre des serfs. Les terres, qui ont la malheureuse propriété de rendre serfs ceux qui les habitent, ont été graduellement absorbées par les terres libres.

    L’hérédité même du servage est atteinte.

    Des provinces entières, la Touraine, la Normandie, la Bretagne, le Roussillon, plusieurs régions du Midi semblent ne plus connaître le servage, ou être en très grande partie libérées.

     

    Dans les pays où il subsiste, par exemple le domaine royal et la Champagne, même quand les propriétaires ne se relâchent pas facilement de leurs droits, la condition servile est devenue moins intolérable.

     

    La taille arbitraire n’existe plus en beaucoup d’endroits ; le formariage, la main-morte sont souvent supprimés. Nombre de paysans ne sont plus soumis qu’à la capitation, impôt de trois ou quatre deniers. » Ainsi, au Moyen Age, la plupart des paysans étaient libres, les serfs étaient l’exception.

    Le château féodal
    Le château féodal

    Au XIVe siècle, le mouvement vers la liberté s’accentua dans des proportions considérables ; en 1315, Louis X affranchissait tous les serfs du domaine royal et de la Champagne qui avait résisté jusque-là au mouvement d’émancipation.

     

    Quant aux paysans libres, c’est-à-dire à la presque totalité de la population

    rurale, « les concessions de privilèges et d’exemptions leur sont vraiment prodiguées (au XIIe siècle) par les seigneurs du temps de Louis VII et de Philippe-Auguste.

     

    C’est l’époque de la grande diffusion

    de la charte de Lorris.

     

    A l’exemple de Louis VII et de son fils, les seigneurs de Courtenay et de Sancerre et les comtes de Champagne la distribuent assez libéralement aux villages de leurs fiefs. Même quand cette charte n’est pas octroyée intégralement et d’une manière explicite, son influence se fait sentir, surtout par l’abaissement du taux des amendes judiciaires, dans la plupart des contrats qui intervenaient alors, de plus en plus nombreux, entre les seigneurs et leurs paysans.

    « En 1182, l’archevêque de Reims, Guillaume de Champagne, concéda à la petite localité de Beaumont-en-Argonne une charte qui allait servir de modèle à la plupart des chartes d’affranchissement accordées aux localités rurales des comtés de Luxembourg, de Cheny, de Bar, de Réthel, et du duché de Lorraine. En Champagne, elle fit concurrence à la charte de Soissons et à la loi de Verviers.

     

    Elle ne donnait pas seulement aux villageois des franchises étendues, elle leur concédait une apparence d’autonomie, des représentants librement élus, les échevins, un maire et le libre usage des bois et des eaux... D’autres constitutions, moins répandues que celles de Lorris et de Beaumont, transformaient peu à peu l’état civil et économique des campagnes...

    Le village ne formait pas une personne morale, mais il était représenté par un maire. »

    (Histoire de France, Lavisse)

    Des paysans signant des contrats librement débattus avec leurs seigneurs, recevant d’eux pour leurs villages des constitutions et des chartes où leurs droits étaient nettement précisés, élisant leurs maires et s’administrant eux-mêmes, comme les habitants de nos communes, vivaient-ils sans cesse dans l’épouvante, comme l’écrivent Guiot et Mane ?

     

    Le seigneur avait-il tout pouvoir sur eux, et en particulier celui de leur saccager leurs moissons dorées ? Les documents disent précisément tout le contraire. Mais alors Guiot et Mane sont-ils des faussaires ? Certes non.

    Ce sont tout simplement des esprits insuffisamment renseignés qui ont généralisé des cas particuliers, en les grossissant démesurément par ignorance, excès d’imagination et passion.

    Ils ont trouvé, dans quelques histoires, des citations de Raoul Glaber ou de tel autre chroniqueur du Moyen Age, signalant, à une date donnée et dans tel pays, une famine ou même simplement un renchérissement des vivres, quelques actes criminels suggérés par la misère ; ailleurs, ils ont vu un seigneur abusant de son pouvoir et imposant à ses paysans des vexations arbitraires ou des impôts écrasants.

     

    Ils ont accepté ces faits sans les contrôler — car, en bons « primaires », ils manquent de critique — ils n’ont pas vu, par exemple, avec M. Gebhart — professeur de la Sorbonne et membre de l’Académie française — que Raoul Glaber avait une imagination débordante poussant tous les faits au drame, et que par conséquent, il faut se défier de ses affirmations.

    Bien plus, ces faits admis, ils ne se sont pas demandé s’ils étaient signalés précisément parce qu’ils étaient exceptionnels ; ils n’ont pas vu qu’ils avaient produit, sur l’esprit du chroniqueur qui les rapporte, une impression d’autant plus profonde qu’ils étaient rares et monstrueux. Et par une induction prématurée et dès lors antiscientifique, ils ont fait de l’exception la règle.

     

    Raoul Glaber cite comme un événement particulièrement abominable et inouï qu’un jour par misère un brigand a tué un homme et l’a mangé ; Guiot et Mane écrivent que, pendant tout le Moyen Age, tous les forts mangeaient les faibles et que les enfants qui acceptaient d’un passant un fruit étaient attirés à l’écart, dépecés et mangés sans poivre ni sel !

     

    Voilà la généralisation hâtive dans toute sa fausseté.

    Et voilà l’histoire qu’au nom de l’Etat, on enseigne de force aux enfants pour les délivrer de tout préjugé et libérer leur esprit !

    Méconnaissance du rôle de la féodalité dans l’évolution des sociétés
    La féodalité est parée de tous les défauts.

     

    Elle est tyrannique ; elle exploite par la violence le travail du peuple :

    « Le pauvre paysan, dit Calvet dans son Cours préparatoire, travaille toujours ; s’il refuse, on le met en prison, on le bat, on lui coupe le nez et les oreilles, on lui arrache les dents, on lui crève les yeux... Les rois protégeaient les pauvres gens à peu près de même que les bergers gardent les brebis du loup, pour pouvoir traire leur lait et vendre leur laine ».

    Pour Léon Brossolette, ancien inspecteur de l’enseignement primaire à Paris, tous les barons féodaux sont « brutaux et farouches », affirme-t-il dans son Cours moyen. Il nous parle de serfs qui « se lassèrent d’être sans cesse pillés, battus, emprisonnés, pendus » ; il nous montre les marchands, tapis de peur dans leur ville et leurs sombres boutiques.

    Quant au paysan, disent Louis-Eugène Rogie et Paul Despiques, il vivait dans une cabane « dont les murs étaient faits de lattes entremêlées de torchis...

    le toit de chaume, le parquet de terre battue, le plus souvent sans fenêtre ».

    Aucun de ces auteurs ne se pose même cette question :

    « Comment un régime que l’on nous dit aussi affreux a-t-il duré plusieurs siècles ? »

    Une ville au Moyen Age
    Une ville au Moyen Age

    Encore moins nous exposent-ils la raison que nous en a donnée Taine : si dans toute l’Europe du Moyen Age la féodalité est restée puissante et a été acceptée pendant plusieurs siècles, c’est parce qu’elle répondait à une nécessité sociale, que cette organisation convenait le mieux à ces temps-là et que, pendant l’anarchie que les invasions et la dissolution de l’empire carolingien avaient déchaînée, les paysans et les habitants des villes avaient été heureux de trouver dans les seigneurs de puissants protecteurs, derrière les murs de leurs châteaux un asile, dans leur épée une sauvegarde pour la sécurité de leurs récoltes, de leur industrie et de leur commerce.

    Méconnaissance du rôle historique de la royauté

    La royauté est la négation de la République ; les auteurs de manuels s’efforceront en conséquence de démontrer qu’elle a eu tous les vices, exercé toutes les tyrannies, qu’elle s’est opposée à l’instruction, faisant de l’ignorance la complice de son despotisme, explique Jean Guiraud. Dans un de ses exercices, M. Calvet demande à ses élèves de prouver qu’un « roi absolu à qui rien ne résiste est incapable de bien gouverner » (Cours élémentaire, p. 117),

    comme si des souverains absolus tels que Pierre le Grand en Russie, Frédéric II en Prusse, Henri IV en France n’avaient pas bien gouverné leurs Etats. Pour Brossolette,

    « Louis XI ne fut ni plus fourbe ni plus méchant que les princes ses contemporains »

    (Cours moyen, p. 143) ; ce qui revient à dire qu’au XVe siècle TOUS les princes sans exceptionétaient fourbes et méchants, même quand ils s’appelaient le « bon roi » René.

    Pour nous faire connaître le « peuple sous Louis XIV », le même auteur, qui nous indique à peine d’un mot les efforts souvent couronnés de succès que fit Colbert pour diminuer les impôts par la réforme de la taille, trouve plus scientifique de résumer tout le règne en quatre faits mis en images : la révolte des Boulonnais contre les receveurs de l’impôt, une sédition à Rennes, une scène purement fantaisiste de famine, et l’histoire de M. de Charnacé abattant d’un coup de fusil un couvreur qui travaillait sur un toit.

    En admettant que tous ces faits soient exacts et que la royauté ait commis ou approuvé toutes sortes de crimes, écrit Guiraud, il est une vérité qui a son importance et que passent sous silence tous les manuels, sauf celui de Calvet, c’est qu’elle a fait la France.

     

    N’est-ce pas elle qui a réuni patiemment au domaine royal toutes les provinces qui s’étaient enfermées si longtemps en elles-mêmes ?

     

    Par un travail persévérant de plusieurs siècles, elle a reformé en une seule nation la poussière d’Etats qui était sortie du chaos des invasions, et donné à la race française, avec l’unité, la prépondérance politique et économique dans l’Europe du Moyen Age, sous saint Louis, dans l’Europe du XVIIe siècle, avec Louis XIV. Un pareil rôle ne méritait-il pas d’être rappelé ?

     

    Mais en le signalant, on aurait montré aussi la part qu’ont prise à la formation et à la gloire de la patrie des tyrans qui n’étaient ni révolutionnaires ni laïques ; on a préféré passer ces grands faits et mutiler l’histoire.

     

    SOURCES / http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12686

     

     

     

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    70 ans de réflexion

    par PA Gillet 26 Juin 2012, 10:05 À part ça

     

    ... Il y a deux ans du côté de Pigalle, un appartement parisien a été réouvert pour la première fois... après 70 ans.

     

    Capsule temporelle vers le passé, cet écrin hermétique appartenait à Madame de Florian qui l'avait quitté précipitemment pour aller se réfugier dans le sud alors que les troupes d'Adolf Hitler avançaient sur Paris.

    Et jamais elle ne revint.

     

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    Images © Corbis

     

    Ce n'est qu'à sa mort à 91 ans en 2010 qu'il fut fait un état des lieux de ses possessions et que sa famille découvrit l'existence de cet appartement à deux pas de l'église de la Trinité à Paris.

     

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    Sous une épaisse couche de poussière attendait patiemment un trésor. Œuvres d'art, jouets d'époque, témoignages intacts d'une vie figée en un instant dans l'éternité, mis sous cloche, en sommeil.

     

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    140 mètres carrés restés figés dans leur jus. Et le plus étonnant est que bien qu'elle ne soit jamais revenue dans cet appartement, on découvrit plus tard que chaque mois, Madame de Florian payait ses charges consciencieusement. Depuis 70 ans.

     

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    Mais l'une des découvertes majeures fut un tableau encore inconnu de Giovanni Boldini, peintre italien du XIXe, souvent comparé à Sargent pour la grande qualité de ses portraits. 

     

    L'un des maîtres de la Belle Epoque. En robe de mousseline rose pose une femme superbe, feignant la timidité tout en dénudant une épaule, doigts balladeurs et graciles, buste avancé dans une posture à mi-chemin entre l'offrande et le retrait. Un portrait de Marthe de Florian, de son vrai nom Mathilde Baugiron, quel joli nom, née en 1875 et grand-mère de la propriétaire décédée.

     

    Marthe de Florian était actrice, courtisane, bref une "demi-mondaine" comme on les appelait et fut un temps muse de l'artiste puis de nombreux autres hommes de l'époque dont un ministre et futur "Tigre" : Georges Clemenceau. L'expert en charge pensa immédiatement à Boldini mais ce tableau n'ayant jamais été exposé, il n'était répertorié nulle part dans le catalogue de l'artiste. En poursuivant son exploration dans l'appartement, il découvrit un mot d'amour manuscrit du peintre, le confortant dans l'idée qu'il tenait un tableau inédit de Boldini. Ce n'est qu'après de longues recherches qu'il trouva une référence dans un livre publié en 1951 par la veuve de l'artiste, indiquant qu'il avait été peint en 1898 alors que Marthe de Florian avait 24 ans.

     

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    Bien avant sa petite-fille, Marthe de Florian habita cet appartement toute sa vie. On y retrouva toutes les correspondances enflammées de ses courtisans de l'époque gardées bien précieusement, entourées de rubans de couleurs différentes pour chacun. Le tableau de la belle endormie fut finalement vendu par la famille quelque temps plus tard. Mise à prix à 300 000 euros, il s'envola à 2,1 millions d'euros, nouveau record pour un Boldini. Mais le plus fabuleux trésor, c'est cette bulle restée intacte, un retour vers le futur dans le passé comme il en existe peu. Et une bien jolie histoire.

     

    Plus d'infos sur le tableau sur le site de Drouot ici : link. Et si vous aimez les beaux bordels comme cet appartement, allez jeter un œil ici : Le Bordel du Vendredi. Et retrouvez Après La Pub sur Twitter @ApresLaPub.

     

     

     

     

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  • Les mensonges les plus incroyables...

    L'Histoire de France revisitée

     

    Luc Mary et Philippe Valode (Les Éditions de l'Opportun, 22,90 euros,  2012)


    Les mensonges les plus incroyables...

     

    Les auteurs de ce livre ne courent pas d’un plateau de télévision à l’autre. Ils n’en sont pas moins pourvus d’un bon talent d’écrivain et d’une érudition exceptionnelle.

    Sous un titre tout à fait justifié : Les mensonges les plus incroyables de l’Histoire, les deux historiens nous éclairent sur près d’une centaine d’événements ou de faits significatifs qui peuvent prêter à débat.

    En introduction de chaque enquête, ils rappellent le contexte historique de sorte que l’ensemble du livre dresse de l’Histoire de France un portrait à peu près complet depuis les origines gauloises.

    Il n’est pas nécessaire, donc, d’être féru d’histoire pour se plonger dans sa lecture. Bien au contraire, celle-ci peut devenir une agréable initiation à l’Histoire de France. À recommander, pourquoi pas ? aux collégiens désireux de briller en classe.

    Le style est précis et bien enlevé, accessible à tous les publics. Nous avons apprécié plus que tout le sérieux de l’analyse et l’absence de «sensationnalisme» raccoleur.

    De façon significative, les titres de chaque récit sont affirmatifs quand ils exposent une vérité mal connue

     

    (exemple : Les Gaulois ne sont pas des barbares !) ; ils sont interrogatifs quand ils exposent une assertion douteuse (exemple : Napoléon 1er peut-être empoisonné à Sainte-Hélène ?).

    Des faits, rien que des faits

    Les quelques pages consacrées aux Gaulois ou à la prétendue «peur de l’An Mil»suffisent à dresser le tableau de la société gauloise, avec ses campagnes bien cultivées et ses artisans ingénieux, comme de la société médiévale, en pleine crise d’adolescence.

    Luc Mary et Philippe Valode ne se privent pas non plus de bousculer des idées reçues, par exemple sur le «bon roi Henri» (Henri IV) et son ministre Sully, qui n’étaient pas en leur temps aussi populaires que l’ont prétendu les historiens du XIXe siècle.

    Toujours avec talent, ils trouvent moyen de dresser le bilan détaillé des pertes humaines de la Révolution française tout comme de l’Épuration ou de la guerre d’Algérie ; des réalités généralement occultées.

     

     

    Leur sélection des événements contemporains dessine

    une image toute en nuances de notre Histoire récente :

    tentative de De Gaulle de dominer l’Indochine (1945),

    répression à Madagascar (1947),

    victoire militaire française en Algérie (1957-1958),

    tragédie d’Oran (1962),

    morts de Robert Boulin, Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre.

     

    Autant de pépites pour enrichir notre culture.

    André Larané
     
    http://www.herodote.net/Les_mensonges_les_plus_incroyables_-bibliographie-379.php
     
     
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    L’ordre de Skull & Bones

    Skull and Bones –

                             La fraternité de la mort

     

     

                            L’ordre de Skull & Bones

     

     

    S&K

    La Fraternité de la Mort, Skull & Bones

    L’ordre de ‘Skull & Bones’ est une société secrète américaine basée sur le campus de l’université de Yale, dans le Connecticut, et elle a des connexions avec la franc-maçonnerie, les Jésuites et les Illuminatis (explications plus bas!). C’est aussi une des plus vieilles sociétés secrète pour étudiants aux USA.

     

     

    Il existe aussi d’autres sociétés secrètes pour étudiants sur le campus de Yale, comme Scroll & Key, Wolf’s Head, Berzelius, Book and Snake et beaucoup d’autres que vous découvrirez en lisant ce site.

     

     

    Les membres de l’ordre du Skull & Bones sont appelés bonesmen ou bonesman (au singulier, Bones = os en français).

     

     

    Tout comme les membres de Scroll & Key s’appellent Keys, ou Clés en français.

     

     

    Skull & Bones a préservé sa sélection impartiale de ses membres, ses rituels sont inspirés desfrancs-maçons et d’autres aspects durant 175 années.

     

     

    Le nom des anciens élèves de l’organisation est The Russell Trust Association, nommée d’après un membre du club.

    Petite Histoire et Origine du Nombre 322

    L’histoire de l’ordre commence en 1832. Énervé par le processus d’élection de Phi Beta Kappa, un sénior de Yale appelé William Huntington Russell et un groupe d’étudiants ont décidé de former le club Eulogien Skull & Bones.

    Le club paye obédience (obéissance) à Eulogia (= bénédiction en grec), la déesse de l’éloquence qui prie sa place au panthéon sur la mort de l’orateur Démosthène en -322 AJ.

     

     

    Skull & Bones 322

     

     

    Le symbole du Skull & Bones est un crâne avec deux os s’entrecroisant derrière celui-ci. Les membres du club symbolisent l’ordre en tant que chapitre 322 en mémoire de la mort de Demosthenes (c’est une des plusieurs théories sur ce nombre). Le nombre est si mystérieux qu’un étudiant, apparemment sans liens avec Skull & Bones aurait donné 322,000$ en don à la société.

    Les Illuminati considèrent Skull & Bones en tant que chapitre 322 de leur ordre. S&K est une société secrète et ce genre de secret, le chapitre 322, ne sont pas révélés du tout aux personnes n’appartenant pas a l’ordre.

    J’aime penser que le nombre 322 représente le 322ème chapitre des Illuminatis à travers l’histoire. Aussi parce que Adam Weishaupt (le fondateur de l’ordre des illuminatis de Bavière) est mort le 18 Novembre 1830, qui est le 322ème jour de l’année. Mais l’explication peut aussi être très simple, 322, 3/22, représente le 22 Mars qui symbolise l’arrivé du printemps.

    Il est très possible que Skull & Bones soit une branche des Illuminés de Bavière opérationnelle de nos jours.

    La sombre Histoire de Skull & Bones

    Vieille représentation de Skull & Bones

    Maintenant que vous savez l’histoire officielle de l’ordre, nous allons passer à  l’étape supérieure! L’histoire commence où le trafic de drogues, l’espionnage et les sociétés secrète se rencontrent pour ne former qu’un. Si vous êtes vraiment passionné vous en apprendrez une tonne en lisant les articles secondaires de Skull & Bones.

    Nathan Hale et Elihu Yale

    Elihu Yale est née à  côté de Boston, éduqué à  Londres, et servit dans la British East India Company, il devint finalement gouverneur du fort Saint-Georges en 1687 au Madras. Il amassa une grande fortune, et retourna en Angleterre en 1699. Yale était connu comme philanthrope, il envoya de l’argent et quelques livres à  l’université dans le Connecticut (qui ne s’appelait pas encore Yale).

    Elihu Yale

    Après plusieurs requêtes, Cotton Mather suggéra que l’école devait être renommée Université de Yale en 1718. (vous trouverez d’autres informations sur l’université de Yale dans l’article sur les sociétés secrètes)

    Une statue de Nathan Hale existe sur le campus de Yale. Il y a une copie de cette statue en face du quartier général de la CIA à  Langley en Virginie. Et aussi une autre apparait en face de l’académie Phillips à Andover dans le Massachusetts (où George Herbert Walker Bush rejoignit une société secrète dès l’âge de 12 ans).

    Statue de Nathan Hale CIA

    Nathan Hale, avec 3 autres étudiants licenciés de l’université de Yale, étaient membres du« Culper Ring », une des premières organisations secrètes de renseignements en Amérique. C’est l’ancêtre de la CIA et de la NSA (No Such Agency) et d’autres organisations dont vous n’avez jamais entendu parler.

    Le Culper Ring a été fondé par Benjamin Tallmadge en été 1778 et était sous l’ordre duGénéral George Washington. Le Culper Ring avait pour but d’infiltrer la ville de New York qui était sous le contrôle des britanniques, et de rapporter la position des troupes et leurs intentions.

    L’organisation a eut beaucoup de succès durant la guerre civile américaine.

    Nathan était le seul contact opératif débusqué et capturé après la victoire de la Bataille de Long Island et après avoir raconté ses plus grands regrets il fut pendu le 22 septembre 1776.

     

    Depuis ce jour la relation entre l’université de Yale et le Culper Ring n’a jamais été aussi forte et unique.

    Samuel Russell

    Samuel Russell

     

     

    En 1823, Samuel Russell a fondé la Russell & Company dans le seul but d’acquérir de l’opium en Turquie afin de le revendre en Chine. 

     

    Russell & Company fusionna avec The Perkins (Boston) Syndicate et devint alors la plus grande usine de contrebande et de trafic d’opium en Amérique.

     

    Gentil internaute, sachez que la plupart des fortunes Européennes et Américaines ont été faites par la voie du trafic d’opium depuis la Chine.

    Un des chefs de la compagnie de Russell était Warren Delano Jr., qui était le grand père du président Franklin Delano Roosevelt.

     

    Les autres partenaires de Russell comprenaient: 

     

    John Cleve Green (qui a financé l’école de Princeton

     

    lisez l’article officiel, qui parle aussi de trafic d’opium), 

    Abiel Low (il finança la construction de l’université de Columbia—et mémorisez ce mot Columbia qui est très important), 

    Joseph Coolidge et les familles, Perkins, Sturgis etForbes.

     

     

    Le fils de Joseph Coolidge organisa la United Fruit Company, et son petit fils, Archibald C. Coolidge, deviendra

    un co-fondateur du Council on Foreign Relations.

    William Huntington Russell

    William Huntington Russell

     

     

    Le cousin de Samuel, William Huntington Russell, étudia en Allemagne de 1831 à  1832. A cette époque, l’Allemagne était le foyer de plusieurs nouvelles idées…

     

    Comme ça l’a toujours été.

     

    Le peuple Allemand a toujours été très sage, curieux, innovateur, et plein de nouvelles idées.

     

    Quand Russell retourna a Yale en 1832, il forma une société pour sénior avecAlphonso Taft (1833): Skull & Bones.

     

    Par rapport aux informations acquises lors d’une infiltration dans la Tombe (L’endroit de rassemblement des membres du Skull & Bones) en 1876:

    Bones est le chapitre d’un corps d’une université Allemande… Le général Russell, son fondateur, a été en Allemagne et a développé une grande amitié avec les membres leaders d’une société Allemande, qu’il ramena ici au collège et il eut l’autorisation de fonder un chapitre.

     

    C’est alors que William Huntington Russell avec 14 autres membres devinrent les membres fondateurs de l’ordre de Scull and Bones, qui plus tard fut changé l’ordre de Skull and Bones.

     

    Cet ordre, Skull & Bones, existe seulement à  l’université de Yale et seulement 15 nouveaux étudiants par an deviennent membres de l’ordre Eulogien.

    Alphonso Taft

     

     

    William Huntington Russell deviendra plus tard un général et un législateur d’état dans le Connecticut.

    Alphonso Taft deviendra plus tard Attorney General des États-Unis et 

    United States Secretary of War 

     

    (un poste que plusieurs bonesmen ont eu), Ambassadeur en Autriche et Ambassadeur en Russie (un autre poste que plusieurs bonesmen ont aussi eu).

    Son fils, William Howard Taft (1887), est le seul homme à  avoir été Président des États-Unis et juge à  la Cour suprême des États-Unis en même temps.

    Le Skull & Bones & la Tombe

    La Tombe S&K sur le campus de l’université de Yale

     

     

    La tombe Skull & Bones 1

     

    snb-la-tombe2.jpg

    Tous les Bonesmen ne doivent jamais révéler les secrets qui sont racontés dans le sanctuaire de Skull & Bones, qui est une Tombe sans fenêtres (regarder photos ci-dessus).

    Skull & Bones et Les Secrets de la Tombe

     

     

    Il existe beaucoup de théoriciens de conspirations qui pensent que Skull & Bones est responsable de tout ce qui se passe mal dans le monde, et occasionnellement ce qui se passe bien aussi.

     

    Je ne suis pas de cet avis.

     

    Skull & Bones n’est qu’une autre société secrète avec un but particulier sous le contrôle des francs-maçons, et même ceux au dessus des francs-maçons, comme les Rose-Croix, Propaganda Due, les Illuminatis.

     

     

    A part les présidents (George Bush Junior par exemple, et son père, et son grand père avant lui), il existe une grande variété de bonesmen qui ont travaillés en tant qu’officier de cabinet, espion, juge, avocat, capitaine d’industrie, chef des médias.

     

    Et très souvent leurs fils, et très récemment leurs filles aussi, font parti de Skull & Bones et ont donc du passer le rituel d’initiation (voir plus bas).

    Exemple de George H Walker Bush et de son fils George Walker Bush Junior (Père et fils), tous les deux sont membre de la fraternité de la mort (Brotherhood of Death en anglais)..

    George H. Walker Bush

     

     

    Quelques photos de George Bush le père à  Skull & Bones quand il était étudiant à  Yale.

    George Bush Skull & Bones
     
     
    Bush est le premier à  la droite de l’horloge

     

    george bush horloge droite

    Bush a Skull & Bones

    Tel père, Tel fils

    photo de bush pere et fils

     

    Bush Skull & Bones Dessin

     

     

    C’est un réseau social et politique comme aucun autre aux USA.

     

    Les membres de l’ordre ne répondent jamais aux questions de gens provenant de l’extérieur du club, et ont un art à faire  taire les gens qui questionnent beaucoup trop…

     

    jusqu’au jour où une étudiante de Yale nommée Alexandra Robbins, a réussit à  pénétrer le mur du silence de Skull & Bones en sortant (copain-copine) avec un membre.

     

     

    Alexandra Robbins Alexandra Robbins

     

     

    Elle a écrit un livre sur ses découvertes s’intitulant 

     

    « Secret of the Tomb ».

    A l’intérieur de la Tombe – Alexandra Robbins

     

     

    « J’ai parlé avec une centaine de membres appartenant

    à  Skull & Bones, et ils étaient tous fatigués du secret et de la réserve exigée des membres sénior, et c’est pour ça qu’ils se sont confiés à  moi.

     

    Mais une autre grande parti des membres m’ont agressé et m’ont menacé. »

    dit Robbins.

     

     

    L’ordre de Skull & Bones recrute seulement 15 nouveaux membres par an, ce qui fait un très petit nombre de membres actifs, il y a aujourd’hui moins de 800 membres dans l’ordre et ce nombre ne varie pratiquement jamais.

    Lors de l’initiation (qui est expliquée plus bas…), les 15 nouveaux membres se jurent fidélité jusqu’à  la fin de leurs jours.

     

    Ce qui veut dire que dans leur mentalité, si quelque chose arrive à  l’un de ces membres, les 14 autres seront là  pour le supporter et l’aider. 

     

    Un pour tous et tous pour un.

     

    « Mais la plupart des membres du club sont en position de pouvoir incroyable.

    C’est d’ailleurs même le but de Skull & Bones, recruter un maximum de gens en position de pouvoir. »

     

    dit Robbins.

     

    « Ils ont beaucoup de membres ayant une grande influence.

    Et c’est quelque chose que les gens ont besoin de savoir. »

    dit Robbins.

    Ron Rosenbaum

    Ron Rosembaum Skull & Bones

     

     

    Ron Rosenbaum, auteur et éditorialiste pour le ‘New York Observer’, a une obsession sur Skull & Bones et leur nombre fétiche 322.

     

    « Je pense qu’il y a une méfiance profonde en Amerique en ce qui concerne les pouvoirs et les privilèges secrètement déguisés.

     

     

    Ce n’est pas supposé être la manière de faire les choses aux USA.. »

    dit Rosenbaum.

    « On est obligé de faire les choses grande ouverte aux USA, de manière à  ce que si un jour une institution suspecte quelque chose de louche dans une société ou quelqu’un en particulier, on puisse, je pense, faire des investigations sur la chose librement et publiquement. » dit Rosenbaum.

     

     

    Ron Rosembaum a fait des investigations pendant plus de 30 ans sur Skull & Bones.

     

    Il a tout d’abord été un camarade de classe de George Bush Junior, qu’il a jugé de pantouflard et d’immature, Ron n’aurait jamais pensé que Bush puisse arriver jusqu’à  Skull & Bones. Mais…

     

    Bush a toujours été attiré par son côté mystérieux.

    « C’est cette Tombe caverneuse, sans fenêtre, en granite, en forme carré qu’on ne peut pas manquer! Je suis passé à  côté de la Tombe de temps en temps, et on pouvait entendre les cris de certains membres lors de rituels. » dit Rosenbaum.

    Malgré plusieurs tentatives d’infiltration, la meilleure manière pour lui de pouvoir voir ce qui se passe à  l’intérieur de la Tombe est de se poster sur le toit d’un des bâtiments proche de celle-ci. Il a réussit à  prendre en vidéo la cérémonie d’initiation qui se passe dans une cours derrière la tombe.

    « Une femme tient un couteau et fait semblant de couper la gorge à  un des nouveaux membres qui est allongé sur le sol, et il y a des cris et des hurlements à  n’en pas finir! » dit-il.

    Le Rituel D’initiation

    Robbins dit que le rituel d’initiation sort tout droit d’Harry Potter rencontre Dracula. « Il y a un petit démon, un Don Quichotte et un pape, qui a une pantoufle percé d’un blanc monogramme le tout basé sur une tete de mort. Les initiés sont conduits un à  la fois dans une pièce. Une fois que l’initié est dans la pièce les autres bonesmen hurlent sur lui de manière folle!

     

    Puis, finalement l’initié est poussé par les bonesmen et est agenouillé en face de Don Quichotte;

     

    Au même moment les hurlements de la foule se dissipent.

     

    Puis Don Quichotte sort son épée et tape l’épaule gauche de l’initié et dit : « Par l’ordre de l’ordre, je vous surnomme Chevalier D’Eulogia ». »

    « C’est beaucoup de mambo-jambo… » dit Robbins.

     

     

    Robbins oublie de mentionner que chacun des membres sont demandés de se masturber en présence des 14 autres membres tout en racontant leurs expériences sexuelles tout le long de leur vie.

     

    Charmant, regardez le film « The Good Shepherd », très bon film qui raconte la vie d’un membre de S&B.

    Prescott Bush, le grand père de George Bush Junior et une bande de bonesmen, ont creusé la tombe de Geronimo 

    (le grand chef Apache) puis ils ont volé son crâne et autres reliques personnels, puis ils ont installé le crâne dans la Tombe.

     

     

     

    Geronimo Le chef et guerrier Apache

     

    geronimo-et prescott bush

     

     

    « Il y a un crâne dans la tombe que tous les bonesmen appellent Géronimo » dit Robbins.

    « Cette préoccupation des os, des tombes, d’être allongé dans une tombe, de se tenir debout à  côté d’une tombe ou d’un tas d’os, toutes ces choses sont censées montrer aux bonesmen, je pense, à  quel point la vie est courte. »

     

    Dit Rosenbaum.

    « On peut passer sa vie à  s’amuser, à  contribuer, ou bien à  ne rien faire du tout. »

     

     

    george bush president

     

     

    Monsieur Bush, comme son père et son grand père avant lui, ont refusé de parler ouvertement à  propos de Skull & Bones.

     

    Mais en tant que Bonesman, il a été obligé de dévoiler tout ses secrets à  ses 14 autres compagnons initiés.

     

     

    « Ils sont supposés raconter leur entière histoire de leur vie sexuelle tout en se masturbant dans un coffre, dans une ambiance peu lumineuse.

     

    Le 14 autres membres sont assis dans des peluches et se relayent à  tour de rôle.

     

    Ce rituel peut durer entre 1 et 3 heures. » dit Robbins.

    Observation

    Bon… Maintenant il faut se poser la question suivante: Est-il normal que encore une fois une société secrète très bizarre ait comme membre les personnes les plus puissantes des USA?

     

    Après avoir lut tout ça essayez d’imaginer Bush entrain de jouer à  touche pipi avec ses 14 camarades pendant 2, 3 heures.

     

     

    Skull & Bones connexion avec les Nazi

    et les Jésuites

    L’ordre de Skull & Bones est une marque des Jésuites, c’est aussi le symbole pour le poison et le drapeau des pirates Jolly Roger.

     

     

    Symbole du international du poison

     

    Poison Skull & Bones

    Jolly Roger

    Ce symbole a aussi été porté par la Waffen SS et la Gestapo durant la seconde guerre mondiale.

     

    Ce symbole a aussi été porté par Kaiser Wilhelm, Heinrich Himmler et beaucoup d’autres chefs nazis importants.

     

     

    Heinrich Himmler Skull & Bones
    Heinrich Himmler, sur son képis on peut voir le crâne et les os

     

    Himmler Waffen SS
     

     

    Heinrich Himmler et un groupe de SS, on peut voir que le képis est toujours le même avec le symbole de Skull & Bones

     

     

    Nazi Tambour Skull & Bones
    Un nazi qui fait du tambour

    Bague SS
    Bague de SS

    Skull & Bones + Aigle Nazi

    dietrich-sepp.jpg

    kepis- Kepis Waffen SS

    waffenss-nco-early.jpg

    wittmann ss

    Les Nazis et la Maison Blanche

     

     

    Petite comparaison entre George Bush 

    et Adolf Hitler.

     

     

    Bush Enfant

     

    Hitler Enfant

    Bush Militaire derriere lui avec signe nazi

    Salut Hitler

    hitler-3.jpg

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    time_machine.jpg

    Les Elections Présidentielle de 2004 aux USA

     

     

    Bush et Kerry Election 2004
    les meilleurs amis du monde…
     
     

    Tout le monde se rappelle très bien des élections présidentielles aux USA en 2004, où les deux adversaires étaient George Bush et John Kerry.

     

    Les 2 candidats font partis de Skull & Bones,

    et personne n’y a vu que du feu!

    George Bush Junior et John Kerry Skull & Bones

     

     

    Bush et Kerry au Skull & Bones

     

     

    Vidéo ou Bush et Kerry montrent leur connexion à  Skull & Bones. Interview par Tim Russert,

     

     

     

    Traduction Bush:

    Interview le 8 Février 2004 par Tim Russert

     

     

    Tim Russert: Vous appartenez tous les deux

     

    à Skull & Bones la société secrète?
     

    George W. Bush: C’est si secret qu’on ne peut pas en parler.
    Tim Russert: Qu’est ce que cela veut dire pour les USA? Les théoriciens de la conspiration vont…


    George W. Bush: Ah Ah! Je sais pas je ne vais pas sur le web.
    Tim Russert: Le nombre 322?

     


    George W. Bush: Ah Ah Ah… Humpf… Avant toute chose il n’est juste que désigné… Et.. Hum.. Mais… Regardez, je vais…
    Tim Russert: 

     

    Est-ce que vous allez perdre?
    George W. Bush: …

     

    Non, je ne vais pas perdre.

    Traduction Kerry:

    Interview le 31 aoùt 2003 par Tim Russert

     

     

    Tim Russert: Vous appartenez tout les deux à  Skull & Bones la société secrète à  Yale?
     

     

     

     

    John Kerry: *Hochement de la tête pour dire oui*
    Tim Russert: Qu’est ce que ça veut nous dire?
    John Kerry: Hum..

     

     

     

    Pas grand chose puisque c’est un secret!
    Tim Russert: Est-ce qu’il existe une poignée de main secrète, un code secret…?


    John Kerry: J’aimerais avoir quelque chose de secret que je pourrais manifester.

     


    Tim Russert: 322?

    Des chiffres secrets?
     

     

    John Kerry: Il y a tout un tas de secrets Tim, mais une chose qui n’est pas un secret, je ne suis pas d’accord avec ce président et nous pouvons faire un meilleur job.

    Phrase célèbre de George Bush

     

    «La dernière année (de mes études à  Yale), je suis devenu membre de Skull and Bones, une société secrète, si secrète en vérité que je ne peux en dire davantage.

     

    Je m’y suis fait 14 nouveaux amis».

     

     

    Référence: G W BUSH,

    Avec l’aide de Dieu, Paris, éditions Odile Jacob, 2000

    N’hésitez pas à lire cet excellent article de Voltairenet qui traite aussi sur le sujet de Skull & Bones

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  • Une leçon d’administration publique qui date de 400 ans !
     
    Toujours d’actualité…

     

     

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    Voici une citation de Colbert et Mazarin qui n'a

    pas pris une seule ride !

     

    Colbert:
     « Pour trouver de l'argent, il arrive un moment ou tripoter ne suffit plus.

    J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou… »


     
    Mazarin : 
     «
    Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes,

    on va en prison.Mais l'État, lui, c'est différent.

    On ne peut pas jeter l'État en prison.
     Alors, il continue, il creuse la dette !

    Tous les États font ça. »

     

     Colbert:
     « Ah oui ? Vous croyez ?

    Cependant, il nous faut de l'argent.

    Et comment en trouver quand on a déjà créé

    tous les impôts imaginables ? »


     
    Mazarin:
     « On en crée d'autres. »



     
    Colbert:
     « Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà. »

     

    Mazarin:
     « Oui, c’est vrai, c'est impossible ! »


     
    Colbert:
     « Alors, les riches ? »


     
    Mazarin :
     
    «Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus.

    Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres ! »


     
    Colbert:
     « Mais alors, comment fait-on ? »


     
    Mazarin :
     
    «Colbert, tu raisonnes comme un fromage

    (ou comme un pot de

    chambre sous le derrière d'un malade) !
     Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…

    Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres !
     C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus !

    Ceux-là… plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser;
     c'est un réservoir inépuisable. »

     

     

     

    Extrait du "Diable Rouge"
     …et c'était il y a 4 siècles !
      
     
    Vous pouvez relire et vérifier…

    tout est exact au mot près !

     

     

     

     

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